PRESSE
TIME, 2024
Dansercanalhistorique.fr / Par Philippe Verrièle – 21 juin 2024
https://dansercanalhistorique.fr/?q=content/time-de-michele-murray-tours-d-horizons
Avec TIME, Michèle Murray affirme sa filiation avec la danse abstraite américaine dans une pièce magistrale.
…Très bien structurée selon une logique d’accumulations puis des-accumulations des interprètes, TIME relève de ce que l’on peut qualifier de pièce abstraite. Un plateau vide mais habité de grandes nappes de couleurs franches aux franges légèrement diffuses que magnifient les lumières de Catherine Noden signent une sorte d’inspiration à la Mark Rothko (1903-1970) en moins systématique. Dès l’entrée de deux danseurs à bas de cour, l’absence d’intention narrative s’affirme. Ils remontent. Ils se campent en haut de cour. Diagonale en stricte unisson et remonté vers fond de jardin. Succession de patterns, ou schémas chorégraphiques, très élaborés, marqués par la fluidité interne du mouvement jusqu’à l’arrêt ; puis redémarrage d’un nouveau pattern fortement différencié du précédent. Le geste se fond dans cette construction qui laisse toute sa place à l’élaboration du pattern sans laisser s’installer le flux du mouvement (contrairement à ce que fait une Anne Teresa De Keersmaeker par exemple)…
DANCEFLOOR, 2024 / Création augmentée avec le CCN – Ballet de Lorraine
Ouvert aux publics / Par Laurent Bourbousson – 6 juillet, 2024
[VU] Montpellier Danse : ATK et Michèle Murray, deux grandes chorégraphes
Montpellier Danse : ATK et Michèle Murray, deux grandes chorégraphes
Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione, la nouvelle création de la chorégraphe belge Anne Teresa de Keersmaeker, et Dancefloor de Michèle Murray pour le CCN – Ballet de Lorraine, ont fait briller la Danse lors d’une soirée au Festival Montpellier Danse.
Michèle Murray offre au Ballet de Lorraine un Dancefloor époustouflant.
Pour cette création, Michèle Murray devient la cheffe d’orchestre des 24 interprètes toustes plus talentueux les un·e·s que les autres. La jeunesse du Ballet explose sur le plateau de l’Agora dans une partition chorégraphique de mouvements à l’infini et une composition électroacoustique de Gerome Nox.
…Ce n’est pas une seule danse que convoque la chorégraphe, mais un ensemble de courants et de genres qui anime les corps des 24 interprètes traduisant ainsi l’excellence du Ballet de Lorraine. Chacun·e danseur·euse incarne avec rigueur et véracité son engagement au plateau. Iels sont brillant·e·s de talent et illuminent la cour de l’Agora.
Dancefloor raconte les espoirs, les amours, les peines et les envies féroces de vivre de la génération qui arrive. Les interprètes ravivent les attentes et désirs que nous avions jeunes et que nous avons peut-être perdu durant notre existence. Ils sont l’optimisme que l’on se doit de garder pour se frayer un chemin dans la jungle qu’est devenu notre monde.
Midi Libre / Par Jéremy Bernède – 3 juillet 2024
https://www.midilibre.fr/2024/07/03/montpellier-danse-le-ballet-de-lorraine-enflamme-le-dancefloor-pour-la-choregraphe-michele-murray-12057700.php
Pour la 44e édition du festival Montpellier Danse, Michèle Murray a créé une version étendue et augmentée de « Dancefloor » pour les 24 danseurs du Centre chorégraphique national-Ballet de Lorraine. Une composition électrisante qui embrasse les possibles gestuels, techniques et sensibles d’une jeunesse virtuose.
F…Travaillant sans relâche les boucles de gestes lents, la répétition de motifs brefs, comme différentes manières d’allitérations physiques, et les ruptures de tons et de temps, Michèle Murray parvient dire la beauté de la danse de groupe, du vibrer-ensemble, sans jamais perdre celle, à la fois supérieure et intérieure, de chacune et chacun dans sa singularité dansante, virevoltante, statufiante ou simplement vivante.
Dancefloor a un goût de revenez-y, oui, il faudrait y retourner.
Lokko.fr / Par Gérard Mayen – 7 juillet 2024
Michèle Murray et Dimitri Chamblas : un festival des Américains.e.s de Montpellier
Michèle Murray et Dimitri Chamblas: un festival des Américains.e.s de Montpellier
Sur scène, les 2 et 3 juillet, au fil d’une pièce peut-être exagérément étirée sur une heure complète, on s’est laissé griser par un jeu incessant d’entrée furtives en scène, pour déployer une grande brume de présences de corps moléculaires. La gestualité surgit par la hauteur, avec des accents aquilins. Jamais l’œil spectateur n’est capturé sur un motif obligatoirement prévalant. Le multiple et le divers ne cessent d’émulsionner, dans une onde de singularités des partitions (à ne pas confondre avec des égos ou des personnages). Au fil des trames, des zébrures et des fulgurances, c’est tout un univers qui se dessine dans un mouvement d’élévation, d’autant plus puissant qu’il ne consent que très fugitivement à des unissons.
Parvenu à un tel degré d’élégante vibration, on ne peut que songer qu’à dix mètres de là, dans une autre cour de l’Agora, des cendres de Cunningham furent répandues, après son décès. C’est l’Amérique des références.
DANCEFLOOR, 2023 / Création avec le CCN – Ballet de Lorraine
L’œil d’Olivier / Par Olivier Frégaville Gratian d’Amore – 3 avril 2023 / Le Ballet de Lorraine en toute altérité
…Puisant son inspiration dans l’énergie du Dancefloor, Michèle Murray esquisse la vie des clubbers, de ces oiseaux de nuit, qui seul ou à plusieurs jouent chaque soir leur existence aux rythmes des beats, des changements de lumières. Écriture au cordeau, grammaire ciselée, la chorégraphe franco-américaine, basée à Montpellier, signe une œuvre exigeante, une pièce de groupe lumineuse, où chaque élément à sa place et donne à l’ensemble sa puissance, sa beauté viscérale. Nourrie à l’œuvre de Merce Cunningham, auprès duquel elle s’est formée, elle instille à sa prose une légèreté et une pureté des lignes faite de pliés, de déroulés, de jetés particulièrement épurés. Au plateau, les couples se font et se défont. Tous les mouvements, les gestes sont d’une parfaite fluidité. À l’unisson, galvanisé par le travail astringent et fin de Michèle Murray, le corps de ballet irradie la scène et prouve une nouvelle fois son excellence….
Danses avec la plume / Par Claudine Colozzi – 7 avril 2023 / Ballet de Lorraine :Michèle Murray et Adam Linder
… À la fois contrainte et espace de liberté, ce dancefloor est investi de différentes façons par chacun des interprètes qui s’approprient cette partition ciselée. Danse, musique, lumières, tout s’imbrique avec beaucoup de cohérence.
…La musique électroacoustique de Gerome Nox fait planer sur ce dancefloor une atmosphère fluctuante, plongeant les danseuses et danseurs comme en apesanteur. Elle participe grandement à la tonalité de cette pièce qui sied parfaitement à chaque interprète. L’alchimie a visiblement eu lieu entre la compagnie et la chorégraphe. Il y a fort à parier que l’on reverra Dancefloor en tournée.
Dansercanalhistorique.fr / Par Marjolaine Zurfluh – 1 avril 2023 / Le Programme 2 du CCN-Ballet de Lorraine
https://dansercanalhistorique.fr/?q=content/le-programme-2-du-ccn-ballet-de-lorraine
(Adam Linder et Michèle Murray…) Avec ce programme de choix et une troupe au sommet, le Ballet de Lorraine montre une nouvelle fois son excellence et emporte l’adhésion du public.
Sceneweb.fr / Par Belinda Mathieu- 5 avril 2023
https://sceneweb.fr/adam-linder-et-michele-murray-deux-creations-pour-le-ballet-de-lorraine/
…L’ensemble pourrait être une vision d’after, entre chaos et grâce.
…Ces deux ballets-clubbing, qui pourraient presque ériger Nancy au rang de Berlin, esquissent un futur du genre du ballet. Les paysages sonores y sont électro, la scénographie est faite de lumières intenses et colorés et la chorégraphie tisse avec habileté une myriade de styles.
L’amuse-danse ! / Par Geneviève Charras – 20 août 2024
https://genevieve-charras.blogspot.com/2024/08/montpellier-danse-2024-traces-et-signes.html
Un festival de danse laisse des empreintes, des traces, lance des signes et fait ricochet dans « le lac » qu’il ne faudra jamais assécher à l’encontre de ce que disait Jean Cocteau.
Danceclub
Michèle Murray surprend avec « Dancefloor » au Théâtre de l’Agora. En « compagnie » des danseurs du CCN Ballet de Lorraine (direction Petter Jacobsson), au crépuscule du soir, alors que les danseurs peu à peu investissent les différents niveaux du théâtre de plein air. Ils apparaissent du haut des coursives, les lumières naturelles changeantes encore à cette heure miraculeuse. Le plateau blanc est nu: sobriété exige. Comme des électrons libres, ils dansent, isolés, gestes libres, solitaires. Pauses classiques, tous virtuoses et enthousiastes. Des duos complices très pasoliniens les unissent: beauté et singularité, sauvagerie intime et complicité. Les ambiances lumineuses éclairent et magnifient le tout. Comme des salves lancées dans l’espace, ils dévorent l’espace où ils sont à l’unisson d’une chorégraphie singulière. Entre chorus et isolement, entre langage classique et inventivité contemporaine. L’amuse-danse! / By Geneviève Charras – August 20, 2024
EMPIRE OF FLORA, 2022
Toute la Culture | Par Gerard Mayen – 2 juillet 2022
https://toutelaculture.com/spectacles/danse/lumineuse-tenacite-de-michele-murray-a-montpellier-danse/
Lumineuse ténacité de Michèle Murray à Montpellier danse
Intelligence de composition et intelligence d’interprétation illuminent Empire of Flora, nouvelle pièce de la chorégraphe montpelliéraine …
…Empire of Flora paraît magnifiquement maîtrisée, au comble d’une intelligence de la composition. Mais tout autant il en découle une texture simplement lumineuse et légère.
Pour en revenir à Merce Cunningham, on se souvient de cette réflexion où il indique, en substance, préférer déployer sur scène des dispositifs qui permettent à la beauté du monde de s’y révéler, et non pas chercher à imposer sur scène des formes censées représenter la beauté. C’est ce qu’on ressent dans Empire of Flora, et qui tient alors à une délicate intelligence de l’interprétation (partant, de la direction de danseurs propre à cette chorégraphe, qui aime souligner la grande confiance qui caractérise la relation, artistiquement très mûre, entre ces quatre jeunes hommes et elle-même).
Revue OFFSHORE/ Par Jean Paul GUARINO – juillet 2022
Décidemment une éclectique programmation, et c’est tant mieux – Montpellier Danse 2022, suite
… Portés, jetés, Michèle Murray aime la danse foisonnante et c’est amoureusement écrit. Temps de pause aussi, pour éviter tout récit, rester sur son sujet, la danse encore. Jusqu’au bout, la maitrise des corps, soumis à une écriture qui ne semble n’avoir de syntaxe, mais possédant son effervescente logique, résistera à l’exubérance et au lyrisme vital du tourbillon musical, pour mieux imposer leur puissance propre, jusqu’au contre-jour, jusqu’à la nuit tombée…
Moi qui ne m’attarde que rarement sur la technique et les individus, notons cette fois encore, les éclairages raffinés de Catherine Noden, la qualité du set de Lolita Montana et l’espèce d’improbable tendre sentiment induit par ces 4 étranges danseurs comme venus d’on ne sait où.
RES MUSICA MAGAZINE / Par Delphine Goater – 2 juillet, 2022 / Montpellier Danse, clubbing or not clubbing
https://www.resmusica.com/2022/07/02/montpellier-danse-version-clubbing-or-not-clubbing/
Deux salles, deux ambiances, réminiscences du clubbing et de la fête, à Montpellier Danse, avec 2019, la création d’Ohad Naharin pour la Batsheva Dance Company et Empire of Flora, de Michele Murray. Michèle Murray met le masculin au club
…Quatre très bons danseurs, quatre masculinités différentes sur le plateau nu. Avec une attention soutenue à chaque geste, une qualité de mouvement et une énergie féline, les quatre danseurs se jaugent, s’affrontent, se comparent, comme dans un défilé de mode. À côté d’eux, la DJ mixe un set dont l’intensité croît puis décroît. Il y a une certaine vanité dans ce défilé fascinant des apparences masculines, de la pose à la posture. Mais Michèle Murray ne tombe pas dans ce piège, maintenant la loupe sur le seul mouvement, dans une objectivité imperturbable.
Marie Reverdy – Spintica – Juillet 2022
Après Wilder Shores présentée lors de la 41ème édition du festival Montpellier Danse, Michèle Murray poursuit son travail autour des toiles du peintre Cy Twombly.
…La pièce foisonne de détails chorégraphiques, inscrits dans les corps et dans l’espace. Des fulgurances de références semblent émerger de la vivacité des corps. Tout semble millimétré autant que fortuit, à l’image de la définition de la vie donnée par Jacques Monod, née entre “le hasard et la nécessité”. Il y a quelque chose de jubilatoire dans cette pièce, quelque chose de réjouissant. Le printemps n’a pas de paysage, il n’a pas d’odeur, il n’a pas de visage, il est état contradictoire, situé quelque part entre la puissance et la grâce.
WILDER SHORES, 2020
Dansercanalhistorique.fr / Par Thomas Hahn – Septembre 2020
Montpellier Danse 40bis : Création de « Wilder Shores » de Michèle Murray
https://dansercanalhistorique.fr/?q=content/montpellier-danse-40bis-creation-de-wilder-shores-de-michele-murray
…WILDER SHORES se distingue par une rigueur absolue, une précision implacable et une discipline infaillible. Et pourtant, la précision dans l’écriture et l’exécution ouvre des espaces de liberté…
Dans leurs croisements apparemment aléatoires du plateau, les individus s’observent et se rencontrent, face à face ou en parallèle, se mettent au diapason d’un unisson, le temps de se charger de cette énergie partagée, pour repartir vers de nouvelles aventures humaines. Et ça marche!…
Offshore Revue / Par Jean Paul Guarino – September 24, 2020 / Montpellier Danse 40 Bis
Nous y étions, en y étiez-vous ? Montpellier Danse 40 Bis / septembre 2020
…Le titre de la pièce, indice de la petite cuisine interne de la créatrice, a dû surtout être choisi pour se doper, booster son écriture, creuser plus encore son exigeant sillon. Et ça marche!
… Si dans cette « première partie », on a noté l’énergie et le charisme du petit Jimmy Somerville – Baptiste Ménard en fait – lors de la « suite », …un superbe duo de danseurs se révèle alors – Marie Leca et Alexandre Bachelard. Le purple ambiant se mue alors en un bleu cru, déshabillant un peu plus la chair et illuminant les perles de sueur. Toute la chorégraphie dira que ce n’est pas un duo, que ce n’est pas un couple non plus mais comment 1 + 1 font 1. Parce que c’était lui, parce que c’était elle. C’est beau.
Spintica / Par Marie Reverdy – octobre 2022
…Sur le plateau, les interprètes semblent se mouvoir comme autant de particules issues d’un big bang sans explosion préalable; en orbite, en collision, en suspension, en attraction, etc. Dans un espace quasi pur, pour ne pas dire cosmique, des esquisses de narrations dialoguent avec l’abstraction qui en découle et à laquelle elles retournent. La musique créée au plateau par Gerome Nox augmente, progressivement, en intensité, en volume, en densité. Les trajectoires s’organisent et se désorganisent avant que les danseurs ne quittent le plateau pour nous laisser face au vide. La lumière change encore, quelques fois, nous indiquant qu’il y a quelque chose à regarder. Alors nous regardons l’espace, … avant que deux danseurs ne reviennent pour un duo épuré étonnamment sensuel, procédant par succession de portés et de pauses. Quatre autres danseurs entrent à leur tour. Le duo initial se sépare et les corps rejoignent d’autres corps, d’autres rivages…
L’œil d’Olivier / Par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore / 23 septembre 2020
…Une écriture singulière Costumes noirs contrastant avec le sol blanc, immaculé, les six danseurs envahissent l’espace. Entrant l’un après l’autre, disparaissant à l’envi, revenant hanter les lieux, ils ne tiennent pas en place. Solo, pas de deux, chacun suit sa propre partition. Les corps se jaugent, se cherchent puis s’ignorent. L’écriture de Michèle Murray n’a rien de linéaire. Elle est faite d’une multitude de mots reliés entre eux par une grammaire stricte. Formée au travail de Merce Cunningham, elle aime le geste pour le geste. Elle enchaîne les mouvements, quitte parfois à déborder. Sa prose chorégraphique bien que formelle, se fait foisonnante…
ATLAS / ETUDES, 2018
Tanzweb.org/ Par Klaus Dilger – avril 2024
ATLAS / ETUDES, une création passionnante et de grande qualité pour clore l’édition 2024 du festival INTO THE FIELDS à Bonn.
Dansercanalhistorique.fr / Par Gérard Mayen – Juin 2018
Montpellier Danse : « Atlas / Etudes » de Michèle Murray
https://dansercanalhistorique.fr/?q=content/montpellier-danse-atlas-etudes-de-michele-murray
Avec une belle distribution, dans un lieu idéal, la chorégraphe compose un atlas des savoirs et malices, saisi au vif des danses d’aujourd’hui.
…Impossible de restituer l’abondance des motifs, des situations, des techniques, investis par ces danseur.se.s. Mais une intelligence enjouée émane de cet agencement, qui par ailleurs offre à jouir des traits de personnalités physiques et morales, aussi diverses qu’affirmées, qui y sont mis en jeu.
Selon le principe de relance inventive, évoqué ci-dessus, elle est souvent captivante, parfois grisante. Chaque étude est le prétexte à une remise en jeu, selon des combinatoires, des modes interrelationnels, des qualités d’écoute, des partages de niveaux énergétiques, incessamment réenvisagés.
…On y trouve le sel de l’esprit actuel d’une interprétation contemporaine. Souvent le regard est alors tenu en haleine.
Lise OTT, Montpellier Danse juin 2018
…Pièces à vivre et à éprouver, elles dessinent l’atlas d’une chorégraphe engagée dans un inédit marathon de danse pure, bourrée d’énergie et de jubilation.